FR
|
Aujourd’hui, j’ai croisé… Dora

Aujourd’hui j’ai croisé… Dora à l’hôtel Tiffany alors que le tout premier album de son groupe de musique soul vient de sortir. Habitués du Zoe Live Bar, Dora et les DD’s Brothers avaient littéralement mis le feu au lac pendant les pré-fêtes de Genève de cette année: concert auquel j’ai assisté au premier rang guidée par Le Petit Chou et un rythme endiablé. Pourtant à la base, Dora voulait diriger le Peninsula de Hong-Kong: elle a donc obtenu son diplôme à l’Ecole Internationale en gestion hôtelière Les Roches à Crans Montana avant de débuter sa carrière. Gouvernante, sommelière, chef de rang pour terminer maître d’hôtel en 2008, date à laquelle elle se dit: “c’est maintenant ou jamais”. Et ce fut donc “maintenant” à l’âge de 25 ans pour s’adonner entièrement et complètement à la musique qui l’accompagne depuis son plus jeune âge. Pari tenu.

Une première rencontre avec la musique, un premier souvenir?
Mon premier souvenir est la chorale de Gospel qui répétait au sein de la cour intérieure de ma maison au Congo. Mon Grand-Père ainsi que mon Père étaient pasteurs. Nous habitions tous dans cette maison familiale et la chorale venait donc répéter dans la cour. Des rythmes entraînants, folkloriques… La musique au sein de ma famille, c’était tout le temps. Que ce soit le chant ou la maîtrise d’un instrument de musique, la musique était présente de manière permanente. Et même à notre arrivée en Suisse, il en fut de même. A la fin des années 80’, mon Père laissait traîner ses nombreux vinyles et cds, je voulais essayer, savoir comment cela marche.”

Si vous deviez présenter le concept DD’s Brothers à un néophyte, que diriez-vous?
C’est une machine à fabriquer de la gaité. Il y a 10 ans, j’ai rencontré Jérémy (guitariste) et Sébastien (pianiste); ensemble nous avons parcouru le monde pour offrir des prestations musicales privées dans l’évènementiel. Les voyages, les échanges, les amis, nous ont permis de rencontrer les musiciens des DD’s Brothers. Sur scène aujourd’hui, nous sommes huit musiciens; avec l’ingénieur du son, Les DD’s Brothers sont neuf au total. Nous venons de signer avec On The Road Again, véritable coup de coeur mutuel, et une tournée “We Got the Law” est bientôt prévue.”

Ce premier album en trois mots. 
J’espère qu’il sera intemporel. Coloré et surtout pétillant. Cet album n’était pas du tout calculé. Nous étions entre amis au studio de Jérémy, la Song Factory, à Annecy. On s’est fait un jam… Et ce jour-là, nous avons sorti 4 instrumentaux. Je me suis ensuite attaquée à l’écriture avec Dorian, les garçons aux arrangements et boum, nous avions 4 titres. Nous pensions faire un EP mais les sessions de jam se sont enchaînées, chacun amenant de nouveaux morceaux, de nouvelles idées jusqu’à atteindre le chiffre de 10 titres. Bien sûr que nous avons toujours voulu composer, mais rien n’a été prémédité.
La chance que nous avons c’est d’être des amis avant d’être des musiciens qui jouent ensembles; réunis, nous ne travaillons pas, nous prenons du bon temps et faisons ce que nous savons faire de mieux, c’est-à-dire de la musique. DD’s Brothers c’est avant tout une aventure humaine.

Avant de lui faire “subir” le fameux questionnaire made in My Big, je lui pose une dernière question:
D’où vient le titre de l’album “We Got the Law”?
Quand nous avons enregistré cet album, nous nous sommes vus pousser des ailes…

Un lieu qui te ressemble
La Gare Cornavin.
Ta cantine officielle
J’adore les pâtes aux fruits de mer et les meilleures sont chez Molino.
Chocolat noir ou au lait?
Au lait.
Ton objet fétiche
Un micro.
Ton livre de Robinson
Instinct de T.D. Jakes.
Un artiste sur ta playlist
C’est dur de répondre pour une musicienne. Là, maintenant, tout de suite, je dirai Steve Wonder.
Le super-héros que tu aurais voulu incarner
Superman.
Un film que tu as vu plus de 259 fois
Victor Victoria de Blake Edwards.
Un site internet dont tu es accro
Celui de la marque Mage.
Jamais sans…
… la musique. 

Pensez Big
1 – EXTRA-ordinaire
My Big Geneva partage des lieux, des idées et des personnalités hors du commun.
2 – Gratuit
S’inscrire à la newsletter de My Big Geneva ne coûte rien.
3 – Curieux
Car ce n'est pas un vilain défaut.
4 – Ouvert d'Esprit
Clé fondamentale pour prétendre au bonheur.
5 – Garanti sans spam
My Big Geneva n’harcèle ni votre boîte mail, ni le feed de vos réseaux sociaux.