
Genève s’éloigne et l’arrivée dans la commune de Satigny participe pleinement au charme d’un restaurant que j’affectionne tout particulièrement, situé à Peney.
Peney et son trésor découvert en 1961 par M. Edmond Martin: plus de 3’000 pièces de bronze du Bas-Empire, enfouies dans les gravières; certaines à l’effigie d’empereurs romains du Ve siècle après J.C.
Autre trésor, son café datant de 1900. Le domaine de Châteauvieux lui donne ses lettres de noblesse, sans lui enlever son âme champêtre. Le lieu est magique, surtout en début de soirée, sur la ravissante terrasse.
Service souriant, impeccable. Une découverte suggérée par le sommelier: Domaine de Chafalet “Franc Bec”, vin rouge genevois.
Les mets quant à eux réveillent les sens. Cartes saisonnières, que des produits frais. En ce moment, les asperges violettes ou tartare de boeuf suisse en entrée. Suivie de plusieurs choix de poisson ou de viande. Magret de canard, filet de daurade, noix d’entrecôte, etc.
En tête-à-tête, les soucis sont restés au pas de la porte, on trinque à l’espoir, au meilleur lendemain.
Le Café de Peney est ouvert presque tous les jours sauf: 1er août, le jeûne genevois, et 15 jours pour les fêtes de fin d’année.
Chaque saison révèle ses trésors culinaires et son atmosphère…