Didier-Jordan-Cartographies-2021

Le photographe suisse Didier Jordan expose deux séries de photographies du 6 mars au 3 avril. Les vernissages auront lieu le samedi 6 et dimanche 7 mars en présence de l’artiste… avec des masques évidemment et aucun symptôme de la Covid. 

Cartographies
Galerie Séries Rares
Du 6 au 27 mars

Martine Guillerm nous explique cette exposition en quelques mots:
Athènes, ville de paradoxes: elle est l’une des citeés les plus anciennes au monde, berceau de la démocratie, mais son développement tentaculaire est un modèle de désorganisation et d’anarchie. Ville frappée, tour à tour, par la crise économique et celle des réfugiés, elle révèle sa capacité de résilience face à l’austérité, à la fois pleine de vie et cultivant l’art de prendre son temps. 

Choisissant la lenteur, à l’instar des Athéniens, c’est sous le signe de la flânerie que le photographe Didier Jordan a imaginé s’immerger dans la mégapole dérive, pour appréhender l’espace urbain sous un jour nouveau. Il reprend la méthode des surréalistes, qui flânaient dans Paris, dans le quotidien.

Je les ai rencontrées dans les rues d’Athènes, immobiles au pied des immeubles.
Surchauffées par le soleil brûlant, laminées par le vent salé, piquées par l’air acide, elles se sont transformées progressivement sous les assauts de la vie urbaine.
Sur leur peau de métal une métamorphose s’est opérée.
Des motifs imprévisibles se sont invités sur leurs capots: ici un rivage, là une montagne ou encore un nouveau continent.
Autant de contrées imaginaires que le temps a gravées patiemment.
Tout d’abord aperçues incidemment puis regardées avec curiosité, j’ai fini par les rechercher activement.
De nos rencontres passagères sont nées ces images.


Horizon Lac
Galerie ArTypique
Du 6 mars au 3 avril

Cette série de photographies n’a jamais été encore exposée. Elle résulte d’un travail de commande de l’Hôtel Palafitte à Neuchâtel. Unique hôtel en Suisse construit sur pilotis, le Palafitte jouit d’une situation exceptionnelle… à l’Horizon, le Lac de Neuchâtel. Construit en 2002, il est le fruit du travail conjoint entre l’architecte Kurt Hofmann et les étudiants de l’Ecole Hôtelière de Lausanne, le Palafitte a été imaginé dans le but de présenter une œuvre étonnante qui suscite l’intérêt des spectateurs du monde entier.

Si dans une photographie se cache une question, une absence, une tension entre le vide et le plein, se développe alors la possibilité d’un dialogue: là où le sens est ouvert, le spectateur peut prendre place.
Un ponton, une étendue d’eau, un ciel: quelques éléments pour dire la beauté d’un lieu en le simplifiant pour le rendre lisible et graphique, parfois à la limite de l’abstraction
.”