
Dans son dernier ouvrage publié aux éditions Fayard, Jacques Attali nous raconte l’histoire des médias, des signaux de fumée aux réseaux sociaux, et après. Idéal pour un dimanche semi-confiné.
« Dans ce désastre annoncé des médias existants, le moment est venu d’aider tout journaliste à créer son propre média. Cela est aujourd’hui parfaitement possible, grâce aux technologies existantes, telle que Substack (une plateforme créée en 2018 par deux journalistes et un développeur), et surtout d’autres qui viendront. »
Et l’avviso date du… XVe siècle où le collège des Sages (organe de la République de Venise créé pour limiter les pouvoir du doge) transmet sur un manuscrit les nouvelles reçues des ambassadeurs, des officiers, des Vénitiens vivant à l’étranger. Les avvisi, épisodiques et manuscrits, sont en quelque sorte des rapports confidentiels. Ils sont rédigés par des novellanti, les premiers « journalistes » spécialisés qui écrivent aussi sur ce qui se passe entre le pont du Rialto et la Piazza San Marco, entre barbiers, marchands, boutiques, librairies et cafés.
Dans l’après, Jacques Attali est positif et optimisme; au-delà de sa plume parfaitement maîtrisée, son dernier livre est un compagnon idéal qui nous éclaire sur l’avenir, tout en nous faisant réfléchir sur le passé.
À lire aussi sur son blog : après les fake news, la fake finance.
PS: Merci Monsieur Le Breton pour ce cadeau.