Les Indes galantes, Grand Théâtre de Genève, © MAGALI_DOUGADOS

Lorsque Jean-Philippe Rameau compose Les Indes galantes en 1735, tous les pays exotiques sont des « Indes » et l’adjectif « galant » a bien plus un sens « érotique » que « prévenant ». Les aventures exotiques et érotiques sont le fil rouge de cet opéra-ballet.
Pour la première mise en scène d’une œuvre de Rameau de son histoire, le Grand Théâtre a fait appel à Lydia Steier: C’est une préoccupation importante pour nous, particulièrement à Genève, la ville qui joue un rôle prépondérant dans les droits humains dans le monde, de ne pas pointer un doigt accusateur sur autrui, mais nous le mettons volontiers là où ça fait mal”.
Elle lèvera le rideau sur ces conflits entre partisans d’un amour libre — voire libertin — et des conquérants à la morale plus sévère, qui se joueront à travers différents pays avec des conséquences dévastatrices, jusqu’à ce qu’il ne reste plus aux deux parties que de construire ensemble une nouvelle société des nations.

Orchestré par le Grand Théâtre de Genève, plusieurs surprises vous attendent lors de votre soirée de fin d’année: quelques chocolats aux saveurs exotiques, fruit d’une collaboration entre le chocolatier Paganel et Boréal ainsi qu’un cocktail signature concocté par Bottle Brothers à base de café. De quoi être galant(e) avec celle ou celui qui vous accompagnera.

Et si c’est votre première fois au Grand Théâtre, cette saison, les prix des places commencent dès CHF 17.- en plein tarif grâce au partenariat avec La Mobilière.
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À méditer d’ici là: que nous reste-t-il lorsque des attributs essentiels – pouvoir, argent, culture, religion, environnement, tous nos moyens de subsistance – nous sont retirés, sinon notre humanité?

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