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Théâtre de l’Orangerie S2016

Je ne sais pas vous, mais cet été genevois, je vais le passer au Théâtre de l’Orangerie car cette année, il propose 7 spectacles entre théâtre classique et oeuvres contemporaines, 16 concerts de jazz en partenariat avec l’AMR, les traditionnels bals d’ouverture et de clôture, un bistrot avec une Big Terrazza concoctée par Giorgio Galati (oui, oui, le foodtruck Urban Gastronomy, c’est bien lui), 4 soirées Djs (dont Garance le 13 août de 22h à 1h)… un cadre exceptionnel, un esprit un peu champêtre (parc oblige)… une exposition rétrospective faite d’anciennes affiches, coupures de presse pour retracer l’histoire de ce théâtre estival… Et puis 35 ans cela se fête (le 25 juin)!
Signe que la saison 2016 sera exceptionnelle: le jour de la conférence de presse (1er juin), un soleil radieux, aussi radieux que le comité d’accueil après des jours pluvieux interminables. Et personnellement, j’ai toujours cru aux signes. Mais si ce n’est pas votre cas, projecteur sur les créations théâtrales même si finalement, le Théâtre de l’Orangerie est AUSSI un lieu de rencontres, de musique, de petits et gros appétits… Bref le genre d’endroit qui sent bon l’été.

Du côté des créations contemporaines, dès le 21 juin (jusqu’au 23 juillet), Valentin Rossier nous présente La Panne: plus de 10 ans qu’il caresse le désir de mettre en scène ce conte pour adultes de Friedrich Dürrenmatt… Il décrit sa propre pièce en ces termes, dans laquelle il joue: « engrenage Kafkaïen, peinture à la Hopper ». Suivie d’une comédie belge où les services d’un plombier sont requis pour “déboucher la tuyauterie” d’une jolie cliente (Tuyauterie de Philippe Blasband du 12 au 23 juillet). Présentée en 2006 au Théâtre de l’Usine, l’adaption du chef d’oeuvre La Maman et la Putain de Jean Eustache par le metteur en scène Dorian Rossel revient à Genève après un tabac parisien: l’occasion d’aller à la rencontre d’Alexandre et sa “gueule de bois” après mai 68 (Je me mets au milieu mais laissez-moi dormir du 9 au 20 août). Et enfin, mais j’ai plutôt envie d’écrire et surtout, Le Dieu du Carnage de Yasmina Reza (du 23 au 10 septembre) mis en scène par Georges Guerreiro (première Suisse) où vous serez les témoins de ce qui semble être à première vue une rencontre bienveillante de deux couples dont les enfants respectifs se sont bagarrés à l’école mais, lorsque les masques bourgeois tombent, la bienveillance tourne à la sauvagerie (et là, je suis sûre que vous pensez à la même chose que moi: vous savez précisément à qui vous allez conseiller cette pièce).
Le classique a aussi sa place (légitime me semble-t-il) dans cette programmation 2016 avec Le Misanthrope en Alexandrin de Molière, mis en scène par José Lillo et Bérénice de Racine présentée par Didier Nkebereza. C’est à l’âge de 18 ans que ce dernier a lu Phèdre et a décidé de faire du théâtre. “Mais pour atteindre l’idéal racinien, il y a eu des méandres…”

Je vous livre une rumeur que j’ai entendu dans les couloirs de My Big Geneva, avant de vous laisser, impatients je l’espère, de découvrir toutes les facettes du Théâtre de l’Orangerie saison 2016: tout au long de l’été, plusieurs places de théâtre seront à gagner dans notre Actu… alors rester connectés 😉

Du 21 juin au 1er octobre
Théâtre de l’Orangerie, Parc de la Grange, Quai Gustave-Ador 66C, 1207 Genève
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